Paroles :
- Lassé du bruit de la grisaille
Des pays où toujours il caille
Au voisinage médisant
Aux idées d’antan
J’ai pris la sage décision
De m’envoler, prendre l’avion
A la recherche d’autres ciels
De nouveaux goûts de miel
Retrouver l’île à Robinson
Entre le ciel et les poissons
Et marcher pieds nus sur le sable
Le plaisir véritable
Rigoler avec mes voisins
Les perroquets et les dauphins
Et se protéger des orages
Dessous les coquillages
Et dans les airs je désespère
De trouver un petit coin vert.
Par le hublot de mon avion
Je ne vois que des constructions
Dans des forêts de lampadaires
Sous les panneaux publicitaires
Et toutes les routes meurtrières
Et ça s’étale tout autour de la terre
Dans un décor super plastique
Le long des longs fils électriques
2050 c’est fantastique !
J’ai beau chiner, j’ai beau fouiller
Garder les yeux écarquillés
Entre les routes et les structures
Pas beaucoup de verdure
Tout est rangé, bien ordonné
Bétonné de la tête aux pieds
Et même les jours de canicule
Tout le monde circule
Il faut se rendre à l’évidence
Y’a plus d’essence
Je descends vite, ça sent le crash
Sur l’ex plancher des vaches
Si je dois poser mon avion
que sur une piste en béton
Je peux atterrir n’importe où
(Yaououou !)
Y’a du béton partout
Existe t-il une île sans ville ?